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Histoire

         Le vaste territoire allant de St Claude à Vallorbe a été concèdé aux moines de St Claude par Charlemagne en 790. Rien ne peut faire supposer qu’à cette époque des hommes habitaient déjà les rives de l’Orbe et le secteur des Rousses puisqu’un abbé précisait quatre siècles plus tard en 1299 que cette donation dite du Diplôme ou de la Charte de Charlemagne « porte sur des terres qui n’ont jamais été réduites en culture par nous ou par les nôtres dans les temps passés et sont par conséquent sans valeur et sans profit pour notre monastère ».
         L'abbaye de Saint-Claude est une ancienne abbaye bénédictine appelée monastère de Condat à son origine au Vème siècle  puis abbaye de Saint-Oyand (ou Oyend) de Joux ou au Moyen Âge.

          D’abord terres de pâtures et d'estives le village des Rousses n'a vu le jour qu'au XVIIème siècle lorsque les techniques agricoles permirent de récolter suffisamment de fourrage pour nourrir les bêtes au cours des mois d'hiver.
          En 1549, le monastère de Saint-Oyand-de-Joux consentit aux habitants de la Mouille, Morbier et Bellefontaine une concession par « accensement » pour « les communaux, montagnes et joux noires [sur] le territoire des Rousses , montagne du Risoux et Trélarce». L’accensement était une convention par laquelle on prenait une terre contre une redevance annuelle.
A cette époque, des colons avaient « essarté » (défriché) et peuplé les territoires du Platelet, du Bief de la Chaille, des Landes, du Gravier, du Sagy et des Rousses …
          En 1613, les Rousses étant devenue paroisse, une première église y fut érigée; l’église Saint Pierre actuelle fut bâtie en 1753 sur le même emplacement. Les plus anciens registres de l’état civil remontent à 1616. (Consulter l'article sur la paroisse dans les archives de notre bulletin municipal)

          Dans les deux décennies qui précédèrent la révolution de 1789, les conflits se multiplièrent entre les paysans locaux qui se trouvaient sous le régime de la « mainmorte » et les chanoines de Saint-Claude.
Les gens de mainmorte ou mainmortables – derniers serfs du royaume de France--se trouvaient dans l'incapacité légale de disposer de leurs biens. Les habitants des villages concernés -parmi lesquels les Rousselands-  entamèrent en vain un procès contre les chanoines afin d'obtenir leur affranchissement. Leur aspiration ne se réalisa que lorsque les privilèges furent abolis en 1789.
Voltaire qui les défendait alors écrivait en 1770 dans une « Requête au Roi en son Conseil » :
« Sire, Douze mille de vos Sujets mouillent encore le pied de vôtre Trône de leurs larmes, les Habitants de Longchaumois, Morez, Morbier, Bellefontaine, les Rousses et  Bois d'Amont…. Votre MAJESTE est seulement suppliée de considérer à quel état pitoyable une portion considérable de ses Sujets est réduite ». (Consulter l'article sur la mainmorte dans es archives de notre bulletin municipal)

          En mai 1815, Napoléon dans son entreprise de reconquête du pouvoir après son retour d’exil à l’ile d’Elbe – période dite des « 100 jours »- fit fortifier la position militaire des Rousses par la construction de redoutes. Le 2 juillet 1815, un engagement opposa les troupes autrichiennes (alliées aux autres puissances européennes), aux forces françaises impériales de défense qui durent finalement se replier. Le village fut livré aux flammes. Le 15 juillet, Napoléon Ier se rendit aux Anglais après la défaite de Waterloo.
          Dès 1821, la France projeta d’améliorer les défenses de sa frontière orientale et en 1841, le ministre de la guerre de Louis Philippe commanda la construction du Fort des Rousses ; elle s’étala de 1843 à 1862.
Le fort du Risoux construit de 1880 à 1884 sur un promontoire de la forêt éponyme au-dessus du lac, vint compléter « le rideau [de fortifications] du Jura » destiné à contrer une éventuelle percée allemande par la Suisse. (Consulter l'article sur les Forts dans les archives de notre bulletin municipal)

          Sous le second empire, en 1862, le traité « des Dappes » mit fin à des siècles de contestations frontalières entre, selon les périodes historiques considérées, les Savoyards puis la Confédération et les communautés du Haut-Jura. Par cette rectification, la France se vit attribuer le massif des Tuffes et le secteur des Cressonnières et céda à la Suisse un territoire d’une surface équivalente le long des pentes du Noirmont.

          A la fin du XIXème siècle, la dynamique politique en faveur de l’enseignement provoqua l’ouverture de nombreuses écoles dans les hameaux. Ainsi en 1914, il y avait 10 écoles aux Rousses. Trois classes au village et sept dans les hameaux. Consulter l'article sur les écoles des hameaux,
Consulter l'article sur la séparation entre l'Eglise et l'Etat,
Consulter l'article sur les rousselands au Manitoba. (dans les archives de notre bulletin municipal)

          Tout au long du siècle passé d’importants progrès et investissements ont continuellement amélioré la vie quotidienne. L’électrification commencée en 1906 s’est achevée dans les années trente à l’exception de quelques fermes isolées. Le Syndicat Intercommunal des Eaux du plateau a été crée en 1955 et l’adduction de l’eau potable pompée dans le lac fut effective en 1958. Le réseau d’assainissement  a été commencé vers 1930. La station d’épuration de Gouland n’a été inaugurée que récemment en 2009. (Consulter l'article sur la vie dans le siècle dans les archives de notre bulletin municipal)

          Mais le XXIème siècle fut assurément dramatiquement marqué par les deux grands conflits mondiaux.
          Pour la guerre de 14, selon que sont pris ou non en compte les jeunes déclarés dans une autre commune au moment de leur incorporation, ce sont 72 ou 77 jeunes hommes « Morts pour la France » qui perdirent la vie dans les combats et dans les tranchées.  En Champagne et dans l’Aisne , au « chemin des Dames » et à Craonne, en Picardie, en Flandres et en Artois, à Verdun, sur la Somme, en Alsace, en Serbie et en Grèce… Ou dans des hôpitaux ou des ambulances. Ou encore après leur retour dans leur foyer.
A l’époque, la commune comptait environ 2000 habitants et à la déclaration de guerre, tous les mobilisables partirent aucun ne profitant de la situation frontalière du village pour déserter.
Consulter l'article sur la 1ère guerre,
Consulter l'article sur le Colonel VANDELLE (dans les archives de notre bulletin municipal).

          Au début du second conflit mondial et jusqu’en novembre 1942, « la ligne de démarcation »  partagea le territoire communal. Cette ligne suivait les vallées de la Bienne et de la Chaille, puis la route du Bief jusqu’à la Cure. Au nord, se trouvait la zone occupée par les troupes de l’Allemagne nazie et au sud, la zone libre sous l’administration française du gouvernement de  Vichy. Ainsi le village et les hameaux côté lac se trouvaient en zone occupée alors que Platelet et La Doye restaient en zone libre.
Vers la fin du conflit ce sont les journées de la fin du mois d’août 1944 qui ensanglantèrent, enflammèrent et endeuillèrent la commune. Alors que les maquis tentaient depuis le début du mois de libérer le secteur et de couper la retraite des unités d’occupation, le 21 août, deux colonnes allemandes en provenance de Gex et de Morez se dirigèrent vers les Rousses pour y faire jonction. Dix-sept maisons furent incendiées. Le village fut soumis au pillage pendant une semaine  et 13 rousselands parmi lesquels le curé Chalumeau et le docteur Creisson furent exécutés.
Plusieurs lieux de recueillement relatifs à la deuxième guerre mondiale jalonnent la commune. Celle-ci a reçu la Croix de guerre avec étoile de bronze pour sa participation à la résistance et ses souffrances à la libération. (Consulter l'article sur la tragédie d'août 44 dans les archives de notre bulletin municipal)

               Fin 1961, se sont tenues aux Rousses dans le bâtiment du Yéti abritant les services des Ponts et Chaussées, des entrevues secrètes qui conduisirent aux accords d’Evian du 18 mars 1962. Ces derniers, conclus entre les autorités françaises et  le  gouvernement provisoire de la République algérienne mirent fin à la guerre  et scellèrent l’indépendance de l’Algérie. (Consulter l'article sur les accords d'Evian dans les archives de notre bulletin municipal)

          Mais le XXème siècle est aussi celui du développement touristique. L’introduction du ski aux Rousses remonte aux années 1900-1910. Plusieurs rousselands participèrent aux premiers jeux olympiques d’hiver à Chamonix en 1924 dans les disciplines de combiné fond et saut  et du 30km en fond patrouille militaire. (Consulter l'article sur les rousselands au J.O. dans les archives de notre bulletin municipal)

      Le premier téléski a été opérationnel à la fin des années 30 sur le massif de la Dole. Celui du pré Chavin fut installé en 1948.
Dans les années soixante le département décida d’apporter son soutien aux initiatives locales dans ce domaine en créant une Régie départementale pour gérer les remontées mécaniques. C’est maintenant le Syndicat Mixte de Développement Touristique de la Station des Rousses qui est compétent pour les activités alpines.

En 1993, les quatre  communes de Lamoura, Prémanon, Bois d’Amont et Les Rousses se sont associées en une communauté de communes qui gère les activités nordiques, les activités estivales et les offices de tourisme.

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exciter, provoquer.

une aplaventrée

les mots parlent d'eux-mêmes…

"je me suis encoublé dans une racine, et je suis allé m'aplaventrer au beau milieu du chemin"

percher, accrocher, poser en équilibre instable.

donner la main, se prêter à une conversation, enchaîner sur le sujet en cours. "ça ne me regardait pas ; je n'ai pas apondu"

en gros, un vaurien.

dans une maison, tout ce qui encombre et ne sert à rien.

chercher querelle, dire des choses désagréables.

dispersé, éparpillé, pas tenu ensemble

une forte semonce, une "engueulée".

marcher rapidement ou en travers.

parler à tort et à travers.

les myrtilles.

se dit d'une personne qui n'a pas toutes ses dents de devant. Par extension, s'applique aussi à une fourche ou une fourchette.

une charrette légère à deux roues.

un tabouret à un pied que l'on s'attache au bassin, pour traire les vaches.

une longue visite chez des parents ou des amis.

une gamine.

le ventre, la bedaine.

parler de choses et d'autres, bavarder.

orner de fleurs et de rubans (par exemple les vaches pour la Désalpe).

C'est le verbe correspondant, employé par exemple dans le proverbe rousseland : "ce n'est pas la vache qui brame le plus qui fait le plus de lait"

quelqu'un qui crie fort ou souvent un "gueulard".

mélanger.

Un drôle de mélange.

marcher lourdement ou bruyammen.

grotte.

quelqu'un qui parle à tort et à travers, qui dit n'importe quoi.

le nombril.

un appentis, une petite remise, un réduit.

Un chapeau.

bosselé, cabossé, de forme irrégulière.

un cal, une ampoule.

fente de roche, gorge (cf. le bief de la chaille)

marcher de travers, vaciller (par exemple lorsqu'on a trop bu).

longue histoire fatigante, sans suite.

des petits paquets d'une matière quelconque dans un milieu qui devrait être lisse, par exemple des grumeaux dans une sauce.

(ou châtenage)  pacage, alpage, pâturage.

la poussière, notamment celle que l'on balaie par terre. Par extension, le désordre et tout ce qui gêne et encombre.

un enfant vif, turbulent, espiègle.

marcher bruyamment. 

une tige de ciguë.

Une congère.

Un sac en papier.

Poursuivre, courir après quelqu'un.

une bouillotte de forme cylindrique.

un tas de foin, en vrac, pas en meule.

empiler en désordre, mettre par-dessus.

Tasser, écraser.

(ou trancugner) tomber ou faire tomber, renverser.

(ou cupesser) tomber ou faire tomber, renverser.

Déraisonner.

marcher plus vite, passer devant - "si tu avais vu comme il a décampassé quand il m'a aperçu !"

échancré, ouvert, décolleté.

faire tomber.

brisé, déchiré, désarticulé, disloqué.

enlever la neige avec une pelle.

séparé, détaché, disloqué.

tomber.

éventrer, écraser.

rire bruyamment (un rien misogyne : seules les femmes écafolent).

(s')écraser, (s')écrabouiller, (s')aplatir.

guetter – épier – regarder ce qui ne vous regarde pas.

échevelé, hirsute.

écheveler, hirsute.

enduire d'une matière épaisse, gluante, collante.

embrayer, mettre en marche ou en mouvement.

se prendre les pieds dans quelque chose.

se prendre les pieds dans quelque chose.

ce verbe prend dans le Haut-Jura le sens particulier de rencontrer les plus grandes difficultés, avoir du mal à faire quelque chose. "j'ai enragé toute la journée pour réparer cet engin".

éclabousser.

tomber de tout son long.

s'écraser.

pour une machine quelconque, ne pas tourner rond, faire du bruit.

une petite bêche triangulaire dont la pointe est arrondie.

marcher rapidement, filer.

ridé - flasque - sans consistance.

Un feu de vieilles herbes.

la boue.

boueux – au figuré, homme sans volonté ou sans intelligence.

il fait rudement froid.

Le petit doigt.

Une flaque d'eau, une mare.

Les fruits de l'argousier (les cynorhodons).

Le bout de pain, le quignon.

Une mèche de cheveux.

Parler à tort et à travers.

(voire foutre perdre encore plus expressif) :

se débarrasser d'un objet quelconque

"il est use maintenant, tu peux le jeter perdre"

Jeter en l'air.

Ecume.

Ecumer, être en fureur.

(ou lissu) : l'eau de lessive.

ces chardons bas que l'on trouve dans les pâturages, jugés très décoratifs lorsqu'ils s'ouvrent et blanchissent à la fin de l'été.

La michotte est l'emblème de notre bulletin municipal.

De mauvaise humeur.

Sale.

Miauler.

Un bisou.

Un veau.

geindre, se plaindre, pleurnicher "je ne sais pas ce qu'il a cet enfant ; depuis ce matin, il n'arrête pas de moinner".

Un taciturne, un renfrogné, qui communique peu et pas agréablement.

Une raclée. Recevoir une mouchée : être battu.

Un tas de pierre dans un champ.

un quelconque, un mou,un geignard.

(ou une couenne) une idiote, une bécasse.

(ou une niôque) une idiote, une bécasse.

une serpillère.

pas beaucoup, pas tellement

"j'aurais voulu qu'il m'en dise plus, mais il n'est pas tant bavard !"

les habits ( surtout féminins), les chiffons, en fait tout ce qui est en tissu

S'emploie aussi au figuré : "j'ai encore oublié ; j'ai une tête en patte".

Laid, vilain.

Les prunelles sauvages.

Pendre, suspendre.

une petite crotte de chèvre par exemple, mais la "pétole" en parlant d'une petite fille, voire d'une petite femme, est très affectueux.

semer, répandre.

S'emploie négativement. Ne pas pifrer : ne pas aimer, ne pas supporter. "Celui-là, de toute façon, il n'a jamais pu me pifrer !".

creuser, enlever de petits morceaux de quelque chose. On pille le pain en rentrant de la boulangerie ;;; ou on se pille le nez !

une mijaurée, une prétentieuse.

une grosse louche, en forme de demi boule.

envelopper, emballer

"et les gâteaux, voulez-vous qu'on vous les plie ?"

Entrer et sortir - ouvrir et fermer sans cesse la porte.

Chercher bruyamment.

Chercher dans un fouillis.

recroqueviller.

Réconcilier.

Rassembler, regrouper.

rattraper au vol un objet qui tombe ou qu'on vous lance.

tout prendre ou tout enlever.

Fureter.

Fureter.

regrouper, rassembler, réunir.

"tu as laissé tes affaires tout au large, tu devrais bien les rattrouper un peu".

requinquer, revigorer.

"merci pour le petit verre. Me voilà tout raviatté".

Vomir.

Ridé, fané, vieilli.

"Se refaire" au jeu par exemple.

redevenir sec après la pluie, l'orage ou la neige, en parlant des prés, des bois et des chemins.

une plaisanterie, une blague. C'est pas des rises : c'est pas des blagues

La pluie.

Il pleut.

Une répartie.

Une averse.

une femme sale – une souillon.

Bon pour la santé.

Un bâton, un gourdin.

une bataille – une correction.

une clochette – une personne bruyante.

se dit d'un endroit triste, sinistre, inhospitalier.

un morceau de quelque chose qui a été taillé.

harceler, tourmenter, répéter ou réclamer toujours la même chose.

Un taon.

une targette, ou tout système rudimentaire de fermeture d'une porte.

Une gifle, voire une raclée.

Marcher vite.

De travers.

(pour trempé) "quelle averse ! je suis tout trempe".

Une pomme de terre.

Une pomme de terre.

souffler dans un tube pour produire un son ; par extension, klaxonner.

Pour "usé".

Les forces.